WitchSong

WITCHSONG

Amber Argyle

Edition Lumen

Résumé

La chasse aux sorcières est ouverte ! 

Dans les profondeurs de la forêt, à l'abri de la haine des habitants du village voisin, Brusenna mène une existence paisible aux côtés de sa mère. Elle sait simplement qu'elle est une sorcière, une des Gardiennes de la nature qui contrôlent les éléments par leur force de leur chant. Quand, un matin, sa mère l'abandonne pour aller combattre un ennemi dont elle ignore tout, le monde de Brusenna bascule.

Jeune et sans expérience, elle se retrouve seule dans un pays ravagé par la sécheresse, où se lève le vent de la guerre. Les Chasseurs ne tardent pas à la débusquer, car elle est désormais la dernière. La dernière des sorcières. Avec une seule mission : survivre. Et un seul allié, le Protecteur chargé de l'amener à bon port.

La dernière des sorcières parviendra-t-elle à empêcher leur chant de s'éteindre ? Sous la plume ensorcelante d'Amber Argyle, suivez Brusenna sur les routes d'un monde menacé, dans une quête où ses choix peuvent sauver ou condamner les Hommes ! 

Première phrase : Écrasée de chaleur, Brusenna secoua la tête.

Ce que j'en pense

J'étais très tentée par les livres publiés chez Lumen : de bons avis sur la blogo, des résumés alléchants et des couvertures très jolies, tout était réuni pour me faire craquer ! J'ai finalement choisi WitchSong un peu par hasard, me disant qu'avec une histoire de sorcières je ne prenais pas vraiment de risques. Néanmoins ma lecture ne fut pas aussi agréable que prévue... En effet j'ai été particulièrement séduite par la trame de fond, et donc, d'autant plus déçue par la tournure de pas mal de petites choses qui m'ont fait déchanter au fur et à mesure de ma lecture.

J'ai apprécié le rôle fondamental donné à la nature, si forte et si fragile. Je suis assez fascinée par l'expression de cette dualité et j'ai trouvé que l'auteur l'avait bien exploité ; on conservait cette fibre écologique en filigramme tout le long du roman sans qu'elle devienne redondante. L'autre élément qui m'a beaucoup plu est le fait d'avoir une vision de la sorcière un peu différente de ce que l'on voit habituellement. La sorcière est gardienne de la nature et ne s'éparpille pas en utilisant ses sorts à d'autres escients ; son seul véritable atout est sa voix (pas de baguettes magiques c'est surfait). J'ai trouvé ça très beau. Ça partait donc plutôt bien, les premiers chapitres étaient sympathiques, et pourtant... 

J'ai eu un (très) gros problème avec notre héroïne, Brusenna. C'est simple, elle m'horripilait ; impossible de comprendre la moindre de ses réactions. Pour vous situer rapidement, elle apprend ce que signifie réellement être sorcière au début du roman quand elle se retrouve être la dernière à pouvoir toutes les sauver. Elle va donc se transformer en super-héroïne presque du jour au lendemain, refusant l'aide que l'on peut lui proposer car elle ne vaut pas mettre en danger la moindre personne, ah ce bel esprit de sacrifice... Néanmoins un très beau jeune homme ne va pas vouloir la laisser prendre tant de risques toute seule ; on passe ainsi à mon deuxième gros soucis, l'amour. Peu original et niais, c'était le paroxysme de mon agacement. Impossible d'adhérer à l'histoire à partir de ce moment-là, j'étais tellement énervée que le moindre petit défaut me sautait à la figure.

Ma lecture fut donc fastidieuse, je n'ai pas voulu abandonner cependant car un soupçon de curiosité demeurait. La fin ayant légèrement remonté le niveau, je suis contente de l'avoir terminé mais je reste vraiment sur ma faim et ne le conseille donc pas franchement.