Kaleb - saison I

KALEB - SAISON I

Myra Eljundir
Edition Robert Laffont

Résumé

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.

Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Première phrase : Un coup de poing dans l'oreiller.

Ce que j'en pense

Et voici, aujourd’hui, la chronique du livre qui m’intriguait le plus de ma PAL. Un résumé assez flou et novateur, la petite phrase qui vous dit « c’est si bon d’être mauvais » et celle qui le déconseille aux âmes sensibles, des avis classés en deux catégories : l’une ultra-positive et l’autre négative au possible ; comment ne pas être curieux !?

Eh bien… j’ai adoré. Malgré les soixante premières pages dont j’ai eu besoin pour m’imprégner de l’atmosphère et qui m’ont fait me demander dans quoi je me lançais, j’ai passé un excellent moment et ai dévoré les 442 pages de cette petite brique extrêmement vite. Néanmoins je comprends maintenant pourquoi les avis à son propos sont si disparates, c’est tellement spécial qu’en fonction de la sensibilité de chacun, ça passe ou ça casse.

Une des forces de ce roman est de nous perdre. Qui est-on sensé apprécier, détester ? On ne sait pas, ça fluctue. Tous les personnages sont fondamentalement mauvais, d’une manière différente, mus par des ambitions diverses et certains rongés par les remords, mais la finalité en est la même. Et je dois dire que c’est terriblement excitant !

La structure de l’histoire est captivante. L’auteur sait nous livrer les informations au compte goutte, quand il faut. On passe des pensées d’un personnage à l’autre et on essaye de comprendre petit à petit les rouages de leur esprit torturé. C’est très intéressant, ce côté de l’humanité que l’auteur à choisi de nous montrer.

Enfin l’écriture de ce livre est, à mon sens, parfaitement adaptée à l’intrigue. Elle est très (trop ?) simple, sans réelles fioritures, brute. Mais le beau n’a pas sa place dans ce roman et la plume de Myra est aussi sardonique que ses personnages.

Je vous conseille vivement de lire ce premier tome. Faites-vous votre propre avis, osez. Peut-être allez-vous découvrir quelque chose qui vous fascinera ?