Cyrano

CYRANO

Taï-Marc Le Thanh & Rebecca Dautremer

Résumé : Cyrano avait un gros nez.

Cyrano était amoureux de sa cousine Roxanne.

Mais il n'osait le lui aire (à cause de son gros nez).

Heureusement, Cyrano était poète.

Voici les aventures tumultueuses de Cyrano racontées très librement (et même d'une façon un peu cavalière*), d'après Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.

* Une façon cavalière est une façon de cheval. Une façon un peu cavalière est une façon un peu de cheval

Première phrase : Cyrano avait un gros nez.

Dernière phrase : Mais, juste avant de mourir, il sourit car il était enfin dans les bras de sa bien-aimée.

C'est Christian !

Mon avis : Voici un album que j'avais en main à peu près à chaque fois que j'allais dans ma librairie, finalement je me suis décidée à le prendre pour un ami, grand fan du Cyrano d'Edmond Rostand, mais il fallait bien que je m'assure de lui offrir quelque chose de bien, alors, amatrice également de la pièce de Rostand, je l'ai lu rapidement.

Tout d'abord, parlons de l'objet-livre, c'est à vous couper le souffle ! Le livre est très haut et c'est un format très appréciable pour un album, les illustrations s'y épanouissent. Comme on peut s'en rendre compte sur la couverture, il y a un parti pris peu commun dans la représentation de Cyrano qui devient, ici, asiatique. Sur le coup, j'ai trouvé ça étrange mais finalement ça ajoute un certain cachet, une certaine atmosphère à l'histoire. Que vous dire de plus sur le coup de crayon de Rebecca Dautremer à part que je suis charmée et que je souhaite la découvrir davantage ?!

Ensuite vis-à-vis de l'adaptation de la pièce de théâtre, j'étais un petit peu... anxieuse avant de la lire, j'avais très peur que l'intrigue de base soit dénaturée. Mais ce n'est pas du tout le cas. Evidemment c'est court et très jeunesse mais je trouve que T-M Le Thanh a vraiment réussi à extraire la moelle de l'oeuvre originale, la même poésie, la même force s'en dégagent, additionnées d'un humour charmant qui représente bien Cyrano. Je vous tire mon chapeau M. Le Thanh !