L'ECUME DES JOURS
Boris Vian
C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, merveilleux et fantastique, féerique et déchirant. Dans cette oeuvre d'une modernité insolente, l'une des plus célèbres du XXe siècle et livre-culte depuis plus de trente ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains...
Première phrase : Colin terminait sa toilette.
Dernière phrase : Il venait, en chantant, onze petites filles aveugles de l'orphelinat de Jules l'Apostolique.
Mon avis : Ce roman était peut-être l'un de ceux que je voulais le plus découvrir ; l'auteur, le titre et les divers avis m'intriguaient énormément. Et j'étais persuadée que j'allais aimer, que j'allais être transporté par l'univers de Boris Vian. C'est en écrivant cette chronique que je me rends compte combien j'attendais de ce roman et je pense que c'est là que ça coince. Je m'étais faite une idée de ce que je découvrirai et j'ai découvert autre chose.
Je m'étais donc lancée avec enthousiasme dans le début de ce livre mais j'ai trouvé qu'il était assez long et pas particulièrement exaltant. On entre peu à peu dans le monde de Colin, fait d'inventions fascinantes (j'ai eu un gros coup de coeur pour le pianocktail !), de petites souris, etc. J'ai eu besoin d'un chapitre pour m'adapter à l'écriture de l'auteur mais ensuite ça allait tout seul. La plume de Vian est absolument divine, faite d'une ribambelle de néologismes, certains tout à fait compréhensibles, d'autres plus subtils, elle m'a charmée. Cependant, dans ce début de récit j'ai eu l'impression qu'il n'y avait que ça, c'est-à dire que j'étais enchantée de découvrir ces néologismes mais que l'histoire en elle-même n'était pas folichonne.
Heureusement, ça s'améliore grandement dans la seconde partie du roman. A partir du moment où Chloé découvre sa maladie, tout s'accélère. L'histoire prend une tournure beaucoup plus sombre, on n'est plus dans l'émerveillement de départ mais dans quelque chose de mélancolique qui vire de plus en plus vers la folie, folie qui atteint son apothéose à la fin du roman, je passe pour une psychopathe si je dis que j'ai été conquise par cette fin ?! :P
En conclusion ce fut une assez bonne lecture malgré un démarrage difficile, qui aurait pu me plaire davantage si je ne m'étais pas montée ma propre histoire dans ma tête avant de le lire. Et puis, j'ai vraiment envie de découvrir un autre roman de cet auteur.
Je ne suis pas vraiment tenté ^^'
RépondreSupprimerJ'en ai entendu parler par rapport au film que je pense plutôt voir que de lire le livre.
RépondreSupprimerLe résumé ne me tente pas du tout donc, je ne pense pas le lire...
RépondreSupprimerJe ne suis pas trop tentée ! :/
RépondreSupprimerCe livre me tnete bcp !
RépondreSupprimeril me tente énormément :D
RépondreSupprimerJ'ai vraiment aimé ce livre, mais j'ai lu d'autres livres de cet auteur, et purée, Boris Vian a vraiment un esprit déjanté.
RépondreSupprimerJe ne suis pas vraiment tentée ^^ Je crois qu'il a été adapté au cinéma, je regarderais peut être le film
RépondreSupprimerJ'ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman et c'est surement parce que, contrairement à toi, je n'avais pas envie de lire ce livre par a-priori et que je ne m'attendais à rien de précis. J'ai était envoutée par l'écriture de Boris Vian. Elle est recherchée et poétique. Mais concernant l'histoire je suis plutôt du même avis que toi. Le seul bémol c'ets que je croyais avoir une histoire d'amour plus passionnante. Mais ça n'enlève rien au livre.
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