FAIRYLAND
Alysia Abbott
Edition 10/18
Coup de coeur !
Résumé
1974. A la mort de sa femme, Steve Abbott, poète homosexuel, s'installe à San Francisco avec sa fille de deux ans. Au coeur du Haight-Ashbury hippie, de la scène Beat et de la communauté gay militante, il rejoint une génération décidée à tout vivre. Alysia raconte : son enfance, la bohème, ce père aimant, à part, sa propre quête identitaire aussi. Une féerie, bientôt rongée par le sida... Un magnifique portrait en miroir, d'une tendresse et d"une force inouïes - entre intime et collectif, leçon d'amour(s) et témoignage engagé, tombeau littéraire et ode à la vie.
Première phrase : C'est un après-midi de fin d'été.
Ce que j'en pense
J’ai commencé Fairyland avec l’envie
de plonger dans la vie d’un autre. Un autre qui jusqu’alors m’était inconnu. Un
voyage humain en quelque sorte. C’est un livre que j’ai aimé de sa première à
sa dernière ligne, de son premier à son dernier souffle.
Quand je repense à ce texte, un mot
s’impose : vivant. Alysia nous offre une partie de sa vie, une partie de
la vie de son père ; c’est empreint de banalité et d’unicité. On découvre
Steve, sa poésie, ses amours, sa soif de liberté, ses balbutiements de père
célibataire. Tout se lie, se délie. C’est tendre et douloureux. C’est vivant.
Alysia nous raconte toutes ces
années de manière très simple. Elle ne cherche pas à idéaliser ce père qui n’est
pas parfait, elle n’est pas non plus dans la démonstration. Elle touche le
lecteur par l’honnêteté de son récit. Et c’est bien par l’évocation d’instants
du quotidien qu’on comprend l’amour qui l’unissait à son père. C’est vraiment
grâce à la vérité qui émanait de ses mots que j’ai réussi à m’immerger à ce
point dans l’existence d’un autre.
Entre les pages de ce livre, on
découvre tout un univers. Le San Francisco des années 80. Ses communautés, ses
combats, ses victoires, ses défaites et les ravages du sida. La toile de fond
est dure mais, encore une fois, honnête et sans détours.
Comme bien souvent avec les
livres que j’ai tant aimés, y mettre des mots est difficile. Fairyland cache un
texte poignant et délicat, qui ne peut laisser indifférent.
tiens merci pour la découverte ! Je ne suis pas sur de le lire, mais je le note au cas ou !
RépondreSupprimerJolie photo en tout cas :)
La couverture donne déjà envie de s'y plonger, ta chronique confirme que c'est un livre à découvrir :)
RépondreSupprimerTa chronique donne très envie, tu en parles vraiment avec tendresse. Je craquerai peut être si je le croise dans une période où j'en ai marre de lire de la jeunesse et du Young Adult.
RépondreSupprimerC'est très tentant, merci pour le conseil de lecture!
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