Allegiant

ALLEGIANT

Veronica Roth

Edition Katherine Tegen Books

Résumé

One choice 

can transform you

On choice

can destroy you

On choice

will define you

Première phrase : I pace in our cell in Erudite headquarters, her words echoing in my mind : My name will be Edith Prior, and there is much I am happy to forget.

Ce que j'en pense

Insurgent à peine achevé, je n'avais déjà plus qu'une idée en tête : me plonger dans ce troisième et dernier tome pour, enfin, découvrir le dénouement final de cette saga. J'ai lu assez peu de chroniques sur ce livre, j'avais entendu tant de gens évoquer la fin comme quelque chose d'atroce (et tant d'autres désespérer parce qu'ils avaient été spoilés), que j'ai fini par développer une peur compulsive de « l'information de trop ». Bref, tout ça pour dire que j'ai entamé ma lecture sans en savoir grand-chose, et que ce n'était pas plus mal.

Evidemment, avec la fin du second tome, on sait que celui-ci sera complètement différent. J'étais assez sceptique quant à ce revirement de situation, très attachée à ce monde des factions, l'idée de découvrir qu'il y avait quelque chose derrière ne m'emballait pas énormément. Et effectivement, le nouvel univers qui nous est proposé ici ne m'a pas particulièrement plu. Il est tout à fait cohérent avec l'ensemble du récit, je n'ai rien à redire là-dessus, mais j'ai perdu cet espèce de charme qui opérait si bien dans les tomes précédents. 

De plus, qui dit nouvel univers, dit temps d'adaptation et j'ai trouvé que ça faisait beaucoup d'éléments pour un dernier tome, dans lequel on a déjà beaucoup d'actions (puisqu'on approche de la conclusion et que, forcément, tout le monde ne tombe pas d'accord d'un coup de baguette...). Toujours est-il que certains événements m'ont paru survolés ou tout du moins, pas exploités à leur juste valeur. 

Dans l'ensemble, j'ai donc moins été réceptive à ce tome-ci du fait des raisons évoquées précédemment ; néanmoins, j'en retire quand même du positif, alors hop c'est parti ! Tout d'abord, mais cela va presque de soit, j'ai été ravie de retrouver Tobias et Tris, fidèles à eux-mêmes. Ensuite, j'ai adoré les passages centrés sur la mère de Tris, Natalie. J'ai toujours beaucoup aimé ce personnage, sans tout compte fait la connaître réellement, alors j'étais contente de découvrir son histoire.

Mais s'il y a bien une chose que je retiens de ma lecture, c'est sa fin. J'ai sur/méga/hyperkiffé. J'y ai retrouvé l'esprit des deux premiers tomes, celui que j'ai tellement de mal à décrire ; ce côté sombre mais dans lequel on a encore foi en l'humanité. C'était simplement juste, et beau (en quelque sorte).