Le Diable s'habille en Prada

LE DIABLE S'HABILLE EN PRADA

Lauren Weisberger

Edition Pocket

Résumé

Andrea n'en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l'a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais ! Et devenir l'assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouïe pour Andrea : des milliers d'autres filles se damneraient pour être à sa place ! Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de trouver une nouvelle victime de la mode : " An-dre-ââ "...

Première phrase : J'étais arrêtée au feu rouge, à l'intersection de la 17° Rue et de Broadway, et avant même qu'il ne passe officiellement au vert, une meute de taxis arrogants s'est élancée à l'assaut du carrefour, de part et d'autre de cet engin de mort miniature que j'essayais de piloter.

Ce que j'en pense

Comme j'ai déjà pu vous le dire, je suis ne suis pas hyper fan de chick-lit mais sous le soleil, il m'arrive d'en lire avec plaisir. Lorsqu'Aroua m'a proposé celui-ci en lecture commune, je n'ai donc pas hésité. Surtout qu'il campait dans ma PAL depuis au moins trois ans, mais ne parlons pas trop des choses qui fâchent...

J'ai été emballée par le début. L'originalité du cadre y a beaucoup contribué, on est plongé dans l'univers, inconnu, de la mode. A l'instar d'Andrea on est un peu dépassé par l'importance des événements, tout en restant fasciné. Autre point positif, l'exécrable Miranda ; on se délecte de ce qu'elle peut infliger à ses employés, et notamment, à Andréa. Il en ressort des passages plutôt cocasses, agréables à lire.

J'étais donc globalement charmée par ce début frais, léger et somme toute assez drôle. Néanmoins, je me suis rapidement ennuyée. Le schéma du roman est identique du début à la fin ; on se plie en quatre pour satisfaire tous les désirs de Miranda. J'attendais une péripétie importante, quelque chose qui allait bouleverser l'histoire mais.. non. Certes, on suit en parallèle la vie privée d'Andréa qui, à force de se plonger dans le travail la délaisse, mais cet aspect de l'intrigue est, à mon sens, survolé et nous laisse sur notre faim, à la fin.

Au final, j'ai trouvé que ce roman n'a pas tenu ses promesses. Un début certes intéressant mais qui ne parvient pas à rebondir, à se renouveler et qui au final se perd dans de nombreuses lenteurs.