Si c'était à refaire

SI C’ÉTAIT A REFAIRE

Marc Levy

Résumé : Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène l'enquête la plus importante de sa carrière. Au lendemain de son mariage, il est victime d'une agression et s'effondre, mortellement blessé, dans une mare de sang. Étrangement, il reprend connaissance, deux mois plus tôt.

Revenu soixante jours en arrière, Andrew Stilman doit choisir entre mener à terme son enquête ou découvrir son assassin et déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, le reporter se trouve précipité dans un engrenage vertigineux.

S'engage alors une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu'au dénouement... à couper le souffle.

Première phrase : Se fondre dans la foule, jouer ce drôle de drame sans que personne se rende compte de rien, se souvienne de quoi que soit.

Dernière phrase : [spoilers] Il n'avait toujours pas repris connaissance.

Mon avis : Je tiens tout d'abord à dire que je ne pensais absolument pas lire ce livre. Marc Levy est un auteur avec qui j'avais, jusqu'à présent, beaucoup de mal. Les résumés de ses livres me tentent cependant toujours énormément et particulièrement celui-ci puisqu'il faisait un petit peu échos au roman de Guillaume Musso "Je reviens te chercher", dont je garde de très bons souvenirs. Ayant envie de légèreté, je ne me suis pas posée plus de questions et j'ai retenté le coup avec cet auteur, jamais deux sans trois ! ^^

Ce roman fut une belle découverte. Je me suis plongée dans l'histoire dès les premières pages, qui nous entraînent directement dans le vif du sujet, et je suis rapidement devenue accro. Le récit est justement partagé entre moments d'action palpitants et moments d'émotion, parfois très intenses.

J'ai été conquise par cette émotion qui nous prend aux tripes lorsque l'auteur nous raconte l'histoire de M. Capetta et surtout lorsque le passé de l'Argentine est évoqué. Ce sujet, que j'avais étudié pendant mes cours d'espagnol, m'intéresse particulièrement. Comment ne pas être révolté par la torture et les exactions commises par les militaires au pouvoir ? Comment ne pas être profondément touché par le combat de toutes ses mères de la place de Mai ? Comment ne pas être affligé par le trafic des enfants des "desaparecidos" ? Dans son livre, Marc Levy en parle humblement, respectueusement.

L'écriture de l'auteur est agréable, parfois grinçante pour mon plus grand plaisir, et porte son histoire. Petit bémol pour la fin, cependant. Elle n'est ni vraiment prévisible, ni vraiment imprévisible, mais elle m'a littéralement laissé sur ma faim.