jeudi 10 novembre 2016

Songe à la douceur


SONGE A LA DOUCEUR
Clémentine Beauvais
Edition Sarbacane
Très belle lecture !


Résumé


Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant, et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il… aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il la lui faut absolument. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c’est l’histoire de ces deux histoires d’un amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans à ce moment-là d’une vie peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaikovsky – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.



Ce que j'en pense


La réécriture d’un classique de la littérature russe, en vers, avec la plume de Clémentine Beauvais ; tout dans ce livre était fait pour m’attirer. Un véritable piège. Je n’ai jamais lu l’Eugène Oneguine d’Alexandre Pouchkine, j’ai donc plongé dans ce texte sans en connaître, au préalable, l’histoire.

C’est une belle expérience de lecture, un roman en vers. J’ai été portée par la mélodie des mots et totalement imprégnée, j’ai écouté les amours de Tatiana et d’Etienne se lier et se délier. Quand je repense à ce livre, la première chose qui me vient en tête, c’est la résonance de son texte.

Ce roman possède un charme fou. Il s’en dégage une jolie mélancolie, une atmosphère d’autrefois. Un soupçon de regret, certes, mais point d’amertume. N’ayant pas lu le texte originel, je ne peux distinguer ce qui était déjà présent de ce qu’y a apporté ou modifié Clémentine Beauvais, mais ça ne m’empêche pas d’apprécier cette ambiance un peu liquoreuse que j’ai trouvé si particulière et entêtante.

S’il y avait un qualificatif à ce roman, ce serait celui de la douceur. Le titre en annonce la couleur (et me met systématiquement « L’invitation au voyage » en tête). Elle est omniprésente, dans l’histoire, dans la plume et même dans les scènes de violence. C’est tellement sensible ! C’est tellement beau…

Bon, il y a clair que j’ai adoré ma lecture, lecture tendre et originale. Il me tarde désormais de découvrir le roman de Pouchkine.

4 commentaires:

  1. Ce roman me fait très envie, et ton avis m'encourage encore plus à le lire !

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  2. Je pense que tu seras tout autant sous le charme de la version de Pouchkine ♥

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  3. Une jolie chronique, je suis contente que l'histoire t'aie plu aussi j'ai eu un véritable coup de cœur !! :)

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  4. Une jolie chronique zt un livre qui donne très envie

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