JE M'APPELLE RADAR
Reif Larsen
Edition Nil
Résumé
L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un "noir d'aubergine" tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien...
Première phrase : Il était un peu plus de minuit dans la salle de naissance 4C et l'obstétricien qui présidait à l'accouchement, le moustachu docteur Sherman, transpirant légèrement dans son slip en coton, se préparait, les mains tendues comme un mendiant, à la sortie imminente du crâne.
Ce que j'en pense
Bien souvent mis en avant dans
les rayons, décoré de l’étiquette « coup de cœur du libraire », ce
roman m’a très vite intriguée. Son résumé, chargé de mille promesses, laissant
présager une aventure aussi éclectique que passionnante, a fini par me
convaincre de tenter l’expérience.
Mon avis est aussi varié que le
contenu du livre. J’ai été subjuguée, ennuyée, passionnée, sceptique. Deux
choses sont cependant certaines, le travail que l’auteur a mis dans son roman
et l’intelligence avec laquelle le récit a été construit. Si je n’ai pas
vraiment saisi la destination de ce voyage littéraire, j’en ai savouré le
chemin. C’est un livre qui nourrit intellectuellement et culturellement, doté
d’une extraordinaire richesse.
L’esprit scientifique présent à
la fois dans le texte et dans la construction du récit m’a beaucoup plu. J’ai
trouvé qu’il se ressentait extrêmement bien et j’ai adoré l’impression de
réalité qu’il donnait à l’intrigue. La présence des figures, à la façon des
articles scientifiques justement, ajoute une jolie touche d’originalité au
livre.
Malheureusement je me suis
parfois fourvoyée dans tant de diversité, dans tant de contenu. Les changements
entre les différentes parties du livre m’ont été particulièrement difficiles à
appréhender, tout en imaginant bien qu’elles finiraient par avoir un lien entre
elles. Par exemple, naviguer pendant plus de 200 pages dans les eaux troubles
de l’histoire de la Serbie sans savoir dans quel but m’a paru très, trop,
beaucoup trop long.
Ma lecture aura donc connu des
hauts et des bas mais elle m’aura surtout fait vivre une expérience de lecture
unique. « Je m’appelle Radar » est clairement un livre à découvrir, à
expérimenter…
rien que le design me donne envie !
RépondreSupprimeret ton avis encore plus je dois dire ^^
je le rajoute à ma wish list hihi ^^
de belle lecture à toi