lundi 18 juillet 2016

Bird Box


BIRD BOX
Josh Malerman
Edition Le livre de poche


Résumé


Malorie élève ses enfants de la seule façon possible : barricadés chez eux. Dehors, il y a un danger terrible, sans nom. S’ils s’aventurent à l’extérieur, ce sera les yeux bandés pour rester en vie. S’ils ôtent leurs bandeaux, ils se donneront la mort avec une violence inouïe. Malorie a deux solutions : rester cachée avec ses enfants, isolée, ou bien entamer un terrifiant périple jusqu’au fleuve dans une tentative désespérée, presque vaine, pour rejoindre une hypothétique colonie de survivants. La maison est calme. Les portes sont verrouillées, les rideaux sont tirés, les matelas cloués aux fenêtres. Les enfants dorment dans la chambre de l’autre côté du couloir. Mais bientôt, elle devra les réveiller et leur bander les yeux. Aujourd’hui, ils doivent quitter la maison et jouer le tout pour le tout.



Ce que j'en pense


Je m’éloigne de mes lectures habituelles pour plonger ici dans le thriller. Particulièrement intriguée par son résumé et ces choses qu’on ne peut voir sans sombrer dans la folie, ce roman a atterri dans ma PAL dès sa sortie en formant poche.

Dès les premières pages, on est happé par notre lecture. L’auteur sait mettre son lecteur en haleine, finir chaque chapitre par ce petit élément qui fait qu’on est obligé de continuer à lire. L’alternance entre le passé et le présent contribue fortement à ce côté addictif. Des questions s’élèvent continuellement, quelques réponses sont grappillées par-ci par-là même si l’ensemble demeure assez flou : quel est donc ce fléau qui frappe la Terre ?

Devant un tel mystère, j’attendais un final en apothéose. Au fil de ma lecture, j’ai commencé à m’impatienter, à vouloir quelques indices au moins, mais un flou total demeure. Mon final n’est jamais arrivé. J’ai refermé ce livre en me demandant où étaient passées les dernières pages et je reste sur un sentiment d’inachevé assez puissant.

Le deuxième point qui me gêne avec cette lecture est de n’avoir à aucun moment frissonné avec les personnages. Pourtant tous les ingrédients nécessaires semblaient présents mais rien à faire, impossible de m’impliquer. L’esprit rationnel qui cherche absolument à comprendre a largement pris le dessus sur un sentiment aussi impulsif qu’une peur viscérale.

Je suis donc bien mitigée sur ce roman ; le plaisir addictif de sa lecture s’est petit à petit étiolé devant les points négatifs qui m’apparaissaient au fur et à mesure.

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