lundi 24 février 2014

Le temps de la Vengeance

LE TEMPS DE LA VENGEANCE
Cayla Kluver
Attention spoilers vis-à-vis du 1° tome !


Résumé : Décidée à ne pas trahir sa lignée et son pays, Alera s’est résignée à épouser Steldor, le jeune capitaine que ses parents lui destinaient. À dix-sept ans, elle règne désormais avec lui sur Hytanica, alors que le royaume traverse une crise sans précédent. 
Cokyri, le royaume voisin dirigé par la redoutable grande Prêtresse, a décidé de ranimer la fureur d'une guerre éteinte dix ans plus tôt. Alors que sa famille est frappée par les attaques de Cokyri, Alera doit conduire elle-même son pays vers la victoire et tenter d'oublier ses sentiments pour Narian, le jeune Hytanicain qui a rejoint le camp adverse. A la tête d'une guerre sans merci, Alera va devoir faire ses premiers pas de souveraine et prouver sa détermination face aux ruses de l'ennemi.



Première phrase : Sur le dais de marbre noir de la grande salle se tenait un homme enveloppé d'une ample cape sombre.


Mon avis :  Le premier tome à peine fini, il fallait que je me jette immédiatement sur le second. Ce n’est pourtant pas mon genre d’enchaîner aussi vite les différents tomes d’une même saga, au contraire, ça serait plutôt "j’attends tellement longtemps que je ne me souviens plus de l’intrigue". Bref tout ça pour vous dire à quel point je suis fan de l’atmosphère de cette trilogie et à quel point j’avais besoin de connaître la suite.

J’ai déjà beaucoup aimé « Alera » mais « Le temps de la vengeance » est un cran au-dessus. Il est, comme le laisse supposer le résumé, accès sur la guerre malgré qu’on continue d’assister aux événements à travers les yeux d’Alera. J’ai été étonnée de la tournure assez féroce que prenaient certains événements ; c’est un très bon point. En effet l’histoire perd les quelques incohérences dues à une trop grande facilité qu’on pouvait remarquer dans le tome 1 (et d’autres s’expliquent). Bon Cayla Kluver ne s’est pas transformée en George R.R. Martin non plus, rassurez-vous !

Ce tome est palpitant. On est constamment sur le qui-vive à espérer qu’il n’arrive rien à nos personnages préférés. J’ai angoissé, pleuré et ai été soulagée avec eux. D’autre part, le triangle amoureux, omniprésent dans le premier, s’estompe grandement au profit de la guerre. Son absence participe grandement au côté plus mature de ce roman. Ce dernier est très différent du premier tout en gardant son charme, c’est très plaisant : se faire surprendre dans ce qui nous semblait établi.

Une chose m’intrigue néanmoins, le contenu du dernier tome. La fin de ce livre-ci m’a semblé régler tous les aspects, qu’ils soient politiques, familiaux ou amoureux, alors j’espère qu’il clora aussi bien cette saga qu’aurait pu le faire ce tome-ci.

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