Looking for Alaska

LOOKING FOR ALASKA

John Green

Résumé : Alaska Young. Gorgeous, clever, funny, sexy, screwed up - and utterly fascinating. Miles Halter could not be more in love with her. But when tragedy strikes, Miles discovers the value and the pain of living ans loving unconditionally.

Nothing will ever be the same.

Première phrase : The week before I left my family and Florida and the rest of my minor life to go to boarding school in Alabama, my mother instited on throwing me a going-away party.

Mon avis : 2014 sera l’année pendant laquelle j’aurai enfin découvert John Green. Il doit bien être un des auteurs dont on entend le plus parler sur la blogosphère et pourtant, bien que tentée par plusieurs de ses romans, je ne l’avais encore jamais lu. Je ressors plutôt satisfaite de cette première expérience.

De manière générale, j’ai passé un chouette moment. Ça se lit vite, ça se lit bien. Le roman est séparé en deux parties, before & after, et au début de chaque chapitre on sait combien de jours avant ou après nous sommes. Notre lecture est donc rythmée et passe d’autant plus rapidement, impatients que nous sommes de découvrir ce fameux événement promis par le résumé.

C’est là un des points qui me laissent un peu mitigée. Cet événement m’a semblé être une évidence dès les premières pages, il n’en pouvait être autrement. Alors autant j’ai trouvé qu’il fallait que ce soit ça, autant j’aurais aimé être un peu plus surprise, que l’auteur camoufle son dessein. Par ailleurs, et tant que je suis lancée dans le négatif, je n’ai pas été émue par cette coupure avant-après. Ni chaud, ni froid (et pourtant je suis la première à me transformer en madeleine). Et c’est au final mon ressenti à propos de l’intrigue toute entière. En arrivant dans ce nouveau pensionnat, Miles va découvrir l’alcool, la cigarette et le sexe (plus ou moins), mais… Oui, et ensuite ? Quel était le réel aboutissement de tout cela ?

Néanmoins j’ai apprécié pas mal d’autres petites choses. Les personnages notamment m’ont plu, je les ai trouvés très attachants, chaque à leur façon. Alaska avec ses livres et ses mystères, Miles avec ses derniers mots, etc. L’humour de l’auteur également, j’ai ri à plusieurs reprises et, bien sûr, la plume de John Green. C’est tellement fluide, tellement immergeant, enveloppant. Je m’y sentais bien.