samedi 10 août 2013

La métamorphose

LA MÉTAMORPHOSE
Franz Kafka


Résumé : Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin, après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas ! 
Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens en somme - père, mère, soeur -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer. Dans la colonie pénitentiaire, l'expérimentation se fait en direct. Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application. Là encore, un soldat est le jouet d'une machine infernale.


Première phrase : En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte.
Dernière phrase : Et ce fut pour eux comme la confirmation de ces rêves nouveaux et de ces bonnes intentions, lorsqu'arrivant à destination ils virent leur fille se lever la première et étirer son jeune corps.



Mon avis : Ayant vu une adaptation théâtrale de ce roman fin de l’année dernière et étant intriguée par l’auteur depuis plus longtemps encore, j’avais très envie de découvrir le texte original.

Un mot vient immédiatement à l’esprit après avoir lu ce livre : dérangeant. De part son sujet tout d’abord, un homme qui se transforme en cafard, mais également de part l’écriture de l’auteur.

Sans conteste, ce livre est original. Gregor se réveille un matin en étant un cafard, pour le moins inhabituel. J’ai adoré les premières pages parce qu’elles grouillaient des descriptions de cet insecte et j’ai trouvé cela fascinant. Mais celles-ci passées j’ai vite été mal à l’aise. En effet, Gregor ne va pas être plus « choqué » que ça de sa transformation, qu’il soit insecte passe encore mais qu’il ne puisse plus travailler et ainsi subvenir aux besoins de sa famille est une malédiction. Gregor est tellement endoctriné par le travail qu’il s’oublie totalement au profit de sa famille, ce faisant ses réflexions m’ont parue surnaturelles et déplacées.  

Durant ma lecture je me suis posée beaucoup de questions. Comment aurai-je réagi à la place de Gregor ? A la place de ses proches ? Idem vis-à-vis de l’interprétation de ce texte. Le lecteur est libre et c’est un bon point.

En somme, c’est un classique unique en son genre que j’ai beaucoup aimé, je pense que c’est à lire au moins une fois dans sa vie.

4 commentaires:

  1. Je l'avais lu pour le lycée et je n'en ai pas garder un très bon souvenir. Il faudrait quand même que je le relise car j'avoue que je ne me souviens pas de tout.

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  2. Je n'aime pas du tout les classiques même si dans le cursus scolaire je suis obligée.

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  3. Je n'ai encore jamais lu ce classique :)

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  4. Ca a l'air assez original ! Il m'intrigue beaucoup :)

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